Sur les médaillons ornant le fond de la soucoupe et la panse de la tasse dite calabre, André Vincent Vieillard s’est attaché à peindre des emblèmes champêtres évoquant les travaux des champs et la récolte estivale. Ce traitement poétique des travaux champêtres s’inscrit dans la vogue pour la nature et le jardinage loués par les penseurs de la seconde moitié du XVIIIe siècle, comme dans la Nouvelle Héloïse de Rousseau. La précision et la polychromie des décors associés à la finesse de l’objet font de cette tasse et sa soucoupe une œuvre insigne des collections de porcelaines du musée. Le registre à motifs de mosaïques bordant l’assiette est très certainement l’œuvre d’un autre artiste de la manufacture de Sèvres.
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