Cox, James (1723 - 1800)
Coffret-nécessaire
Exposé en salle
Date : Entre 1760 et 1770
Matériau et technique : Or, Agate, Email (technique métal), Bois (matériau), Velours
Dimensions : H. 13.8 cm x l. 10 cm x P. 8 cm x P. 410 g
Numéro d’inventaire : J 641
Poinçon : Poinçon du XIXème siècle : (deux charançons)
Signature : Mouvement de la montre signé : "Granthom, London, 3456"
Inscription : Inscription sur la ceinture, en lettres d'or sur émail opaque blanc : "Si en m'ouvrant, votre pensée / S'amuse jusqu'à moi / Je jure sur ma foi, / Je serai bien récompensée."
Numéro de délivrance du legs : A l'encre rouge : "H. 347"
La signature du cadran de la montre "Granthom London" confirme l'attribution de ce nécessaire aux ateliers anglais dont les plus célèbres furent ceux de James Cox. D’origine étrangère, l'inscription « Si en m'ouvrant, Votre pensée s'amuse jusqu'à moi, je jure sur ma foi, Je serai bien récompensée » suggère, en français un cadeau sentimental. L'ouverture de ce coffret révèle une merveille d'ingéniosité. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortissent tous des us et coutumes d’un quotidien raffiné. Ils servent à la toilette féminine (boîte à mouches ou à rouge, coffret à parfum, étui porte-lacet..), à la pratique d’occupations privilégiées de l’élite, comme l’écriture (nécessaire à écrire, étui à cire pour cacheter les lettres...) ou encore aux nouveaux plaisirs de bouche. En effet, ce ne sont pas moins de 19 petits instruments qui sont logés dans des compartiments faits aux dimensions de chacun d'entre eux : flacons dont le bouchon adopte tantôt la forme d'une coquille en or tantôt celle d'un oiseau en porcelaine polychrome de Chelsea, tablettes à écrire en ivoire avec leur crayon, grattoir et coupe-papiers, objets de toilette divers (peignes, brosse, passe-lacets, repousse-peau...). Trop petits pour être bien tenus en main, ceux-ci venaient se visser sur un petit manche en or torsadé.