Un musée de collectionneur

Le musée Cognacq-Jay rassemble les œuvres du XVIIIe siècle acquises entre 1900 et 1927 par Ernest Cognacq, fondateur des Grands magasins de la Samaritaine, et son épouse Marie-Louise Jaÿ.A sa mort en 1928, Ernest Cognacq lègue ses collections à la Ville de Paris.

Salle 14

Un XVIIIe siècle vu par le XXe siècle

Loin d’être close, à l’image d’autres grandes institutions issues des collections d’un particulier, la collection Cognacq-Jay est enrichie annuellement par des acquisitions qui s’inscrivent dans les axes formés par le goût et le regard d’un collectionneur du début du XXe siècle, au moment même où les arts du XVIIIe siècle sont une référence incontournable de tout intérieur bourgeois. La nature de la collection, constituée d’objets de petites dimensions, mais également la sélection de sujets iconographiques touchant à l’intime, de la scène d’intérieur au portrait, en font un espace de rencontre privilégié avec l’esprit du XVIIIe siècle français tel qu’il était conçu à l’ère des Cognacq : un siècle où les sociabilités, les échanges et l’art de vivre figurent au cœur du développement individuel.


Un musée de charme

Ernest Cognacq n’a en outre pas légué la totalité de sa collection dans sa propre demeure mais avait choisi de présenter une sélection de pièces du XVIIIe siècle dans un immeuble indépendant de son espace d’habitation afin de reconstituer, suivant le modèle du musée Carnavalet, des ambiances où les boiseries deviennent des écrins pour les œuvres. Conservant cet esprit et cette notion de regard partiel et partial rétrospectivement porté sur le XVIIIe siècle, le musée Cognacq-Jay propose aux visiteurs des expositions dédiées à une meilleure compréhension de la société et de l’art français au XVIIIe siècle mais aussi de la référence que constitue, toujours, l’esprit de ce siècle dans notre propre société.

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