Les donateurs
A
LBERT
B
ESNARD
Paris,
1849
– Paris,
1934
Albert Besnard est avant tout l’auteur d’importantes décorations. Symboliste dans la
lignée de Puvis de Chavannes, il peint d’abord, dans de discrètes couleurs claires, les
émouvants panneaux de l’École de pharmacie de Paris
(La Cueillette des simples)
qui
sont particulièrement remarqués au Salon. Puis, il adapte sa manière à sa réflexion phi-
losophique sur le mystère de la matière et les forces vives engendrées par l’homme (
La
Vie renaissant de la Mort
,
1896
, Paris, Sorbonne, amphithéâtre de Chimie). Son pinceau
se fait plus rapide, son coloris plus fort, des stridences de l’
Île heureuse
(
1900
, Paris,
musée des Arts décoratifs) au flamboiement des jaunes et des bleus électriques du pla-
fond du salon des Sciences, à l’Hôtel de Ville de Paris (
La Vérité entraînant les Sciences
à sa suite, répand la lumière sur les hommes
).
Il va alors de succès en succès, du plafond de la salle de la Comédie-Française à ceux du
hall du musée du Petit Palais. Ses voyages en Algérie et aux Indes lui inspirent enfin des
œuvres orientalistes d’un impressionnisme rutilant.
Portraitiste de grand talent, il sait rendre palpable le caractère de ses modèles, du charme
enfantin de ses enfants (
La Famille du peintre dans le salon de Talloire
, coll. privée) à l’élé-
gance de ses figures mondaines (
Portrait de Réjane entrant en scène
, Salon de
1898
).
O. S
TEPHANE
25
août
1874
–
1
er
octobre
1950
Travaille pour les catalogues de la Samaritaine.
Professeur en
1931
à l’École nationale supérieure Duperré.
Médaille de bronze, section gravure, au Salon des Artistes français.
Grave sur bois, en
1934
et
1935,
les portraits des époux Cognacq d’après les tableaux
d’Albert Besnard appartenant à Gabriel Cognacq (coll. privée). Un exemplaire de ces
gravures est alors remis à celui-ci (coll. privée).
Travaille en
1949
pour la Banque de France.