Thé, café ou chocolat ?
Louées pour leurs vertus médicales et thérapeutiques, les boissons dites "exotiques", introduites au XVIIe siècle en Europe, ont été associées aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle.
Les boissons issues du cacaoyer, du caféier et du théier – plantes exogènes à l’Europe – ont fait partie intégrante des sociabilités de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie dès leurs introductions officielles auprès des cours d’Europe. En tant que matière importée, leur coût d’achat classe au XVIIe et au XVIIIe siècles le thé, le café et le chocolat parmi les produits de luxe et ajoute à leur consommation celle de l’image affichée du prestige. Leur consommation s’est matérialisée dans l’apparition de mobiliers et de nécessaires ou services produits dans les manufactures. Elle a aussi permis l’existence de lieux de consommation publique, les cafés, et de nouvelles pratiques de table, telles le petit déjeuner et le goûter, qui se diffusent progressivement dans la société.
Organisée autour de trois axes – « Vertus et dangers des boissons exotiques », « Cercles de consommation » et « Nouveaux services » –, cette exposition propose une nouvelle lecture de ces boissons entrées dans les rituels du quotidien, en présentant des oeuvres de nombreux artistes emblématiques du XVIIIe siècle comme Boucher ou Chardin.
Télécharger le livret d'accompagnement de l'exposition (PDF , 1.6 Mo)
Commissariat
Rose-Marie Herda-Mousseaux, conservateur du patrimoine et directrice du musée Cognacq-Jay
Avec la collaboration scientifique de Patrick Rambourg, chercheur et historien spécialiste de la cuisine et de la gastronomie, et de Guillaume Séret, historien de l'art spécialiste de la porcelaine de Sèvres
Avec le soutien de
Catalogue de l'exposition
Thé, café ou chocolat ?, L'essor des boissons exotiques au XVIIIe siècle
Auteur : Rose-Marie Herda-Mousseaux, Patrick Rambourg, Guillaume Séret
Format : Relié
Dimensions : 18x24 cm
Nombre de pages : 176
Nombre d’illustrations : 90