Au XVIIIe siècle, l’animal domestique est depuis longtemps un compagnon parfaitement admis dans l’intimité des salons. Ha ! le joli petit chien illustre l’engouement pour les animaux de compagnie : une jeune femme occupée à broder, se retourne et découvre le petit chien que porte son amie. Les bichons ou épagneuls nains étaient alors fort prisés, comme en témoigne la terre cuite de Clodion, Monument pour un chien (Cognacq-Jay). Dans cette gouache et son pendant Le Petit conseil, également conservé au musée Cognacq-Jay, Lavreince accorde une grande importance au décor. Le fauteuil Louis XVI, le métier à broder, le parquet au « point de Versailles », la cheminée à décor de frise de postes, ainsi que les vêtements des deux jeunes femmes, suggèrent l’atmosphère d’une maison bourgeoise de la fin du XVIIIe siècle. Le portrait d’homme accroché au mur évoque quant à lui le goût de l’époque pour le dix-septième siècle hollandais.
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